Le veilleur de nuit a mis fin à ses jours.
Le boulanger appelle sa femme « ma mie ».
Le général est très particulier.
Le veilleur de nuit a mis fin à ses jours.
Le boulanger appelle sa femme « ma mie ».
Le général est très particulier.
2
C’est l’hiver moscovite
Un froid sans état d’âme sans pitié
Tu n’as pas d’âme pas d’âme pas d’âme dit-il
Ton corps voilà la vérité
C’est vrai j’ai froid je souffre et j’oublie tout le reste
J’oublie que le temps passe et ma vie avec
Mais j’ai vécu bien vécu dans mon bureau quelle bonne idée
J’ai froid et je délire
Loi du corps la douleur
C’est Plotin qui invite
La vodka le caviar la vodka
Nous buvons à la vie de bureau Rimbaud rit
Vivre assis c’est déjà ça
C’est pas mourir debout certes mais pas vivre à genoux non plus dis-je
Vivre assis Rimbaud rit
Aucune nouvelle de Jerry Cornelius
Demain nous irons au KGB
Nous y voilà suivis de sbires évidemment
Pessoa et moi passons munis de nos cartes d’employés de bureau
Calaferte est refoulé
Youri nous reçoit bienvenus chez moi en écartant les bras
J’ai vu le Major Grubert nous dit-il mais Jerry Cornelius non
Nous sortons c’est la nuit
Qu’as-tu fait Calaferte
J’ai lu le blog d’Alain Juppé
Allons retrouver les copains j’ai faim
Le Pape prit alors une décision courageuse qui stupéfia le monde et qui lui valut d’être accusé de trahison par les fractions intégristes de son propre camp. Il savait cependant qu’il pouvait compter sur le soutien de la majeure partie des instances dirigeantes internationales. On vit jusqu’à la Présidente de la FIFA, Ségolène Royal, saluer « cette décision courageuse et exemplaire, qui illustre de façon éclatante les deux principes qui nous permettront de sauver notre planète : le principe de solidarité et celui de développement durable. Le Pape nous montre la voie. Et le monde du football le soutient dans son combat. »
Car c’était un véritable combat qu’avait mené Sa Sainteté pour imposer à ses cardinaux l’autorisation et l’encouragement au mariage et à la copulation pour les curés catholiques. Ces derniers n’étaient certes autorisés à se marier qu’avec des nonnes et le coït hors mariage restait sévèrement condamné mais on savait qu’il serait très difficile d’exercer un contrôle strict. De même, on se doutait bien que certains feraient usage du préservatif, toujours interdit par le Pape.
Malgré ces menaces qui pouvaient mettre en péril l’intégrité du programme de « reconquête catholique par la reproduction naturelle », la suite des événements donna raison au Pape. Au bout d’un an, les premiers résultats dépassaient largement les projections les plus optimistes. Certes, on constata des dérapages ici ou là. La Vendée, notamment, connut de nombreux cas de grossesses suspectes parmi les femmes de notables mais les curés se reproduisaient, c’était le principal. « L’Église catholique reprend du poil de la bite » titrait Libération.
Les gauchistes avaient beau jeu de moquer la politique du Pape. Aujourd’hui, on sait bien que c’est grâce à ce Pape visionnaire que fut sauvée l’espèce des bouffe-curés. N’oublions pas que, faute de curés, cette espèce était menacée d’extinction totale.
« 300 000 mots ! » annonce la quatrième de couverture du dictionnaire… Trois cent mille mots, il y a de quoi être impressionné. N’empêche que les auteurs ont pris soin de numéroter les pages mais pas les mots. Nous voilà obligés de les croire sur parole.
Rien de plus agaçant que ces gens qui se vautrent avec un plaisir aussi bruyant que désinhibé dans l’expression de ces défauts mêmes que l’on réprime en soi au prix d’une terrible frustration que seul le plaisir de snober ces ploucs pourrait compenser, tentative vouée à l’échec du fait même de leur manque total de conscience et d’éducation, ce qui ne fait que redoubler notre frustration et notre désarroi face à l’injustice qui semble gouverner ce monde de merde.
Il faut reconnaître que les méthodes de l’Église catholique du seizième siècle étaient loin d’être orthodoxes. D’un autre côté, les manières de l’Église orthodoxe n’étaient pas très catholiques. Face à cette situation, certains se sont sentis obligés de protester.
Alors, Jésus, qui avait encore bu, s’adressa à Simon et lui dit : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église ». Gêné, le brave Simon acquiesça gentiment pour ne pas froisser son ami. La vérité est qu’il n’y comprenait rien. En effet, non seulement il s’appelait Simon et non pas Pierre, mais, en plus, il ne parlait pas un mot de français.
La dernière fois, ils s’étaient déplacés pour rien. Pas question de se faire avoir une fois de plus. Du coup, personne ne se présenta au deuxième enterrement de Lazare.
J’étais à deux doigts de t’aimer
Tu as souri si joliment
Tes cheveux flottaient dans le vent
Ta robe aussi indécemment
J’étais à deux doigts de t’aimer
Je n’en revenais pas de voir
De si beaux yeux posés sur moi
Terne et triste informaticien
Sans charme et sans espoir sans rien
J’étais à deux doigts de t’aimer
Mais c’est à lui que tu souriais
Le beau gosse Hugo Boss derrière
Brushing bon genre et chevalière
J’étais à un doigt de t’aimer
Mais je me l’étais mis dans l’œil
« (…) Le randonneur adulte qui ne craint pas de sortir des sentiers battus pourra alors couper par le sud-est au fond à gauche, juste après la statue équestre du connétable Chevillard partant pour les Croisades (cf. annexe 33 au sujet de l’histoire rocambolesque de cette statue), puis, en prenant garde de ne pas déraper sur les galets, particulièrement glissants à cet endroit, longer la faille dite « de la dame bleue » jusqu’au refuge de la Mère Suzanne, laquelle se fera un plaisir d’offrir au touriste égaré une tasse de sa fameuse tisane de gentiane. Le voyageur fourbu risque de très peu dormir car les parages sont bruyants du fait de la construction nocturne du TNA (Tunnel de la Nouvelle Autoroute), chantier titanesque initié en 1981 dont l’achèvement est prévu pour mai 2024.
Le lendemain, il est fortement conseillé de se lever avant l’aube et de quitter le refuge entre 5h00 et 6h00 afin de profiter de la fraîcheur des premières heures du jour. L’ascension du Mont Gris se fait en descendant à reculons sur près de 3 000 mètres jusqu’à déboucher sur la plaine où les Ardennes se jettent dans la Champagne en un spectacle digne d’un son et lumière de Pink Floyd. Au printemps, le promeneur non prévenu sera surpris de la quantité de crabes entassés sous les chênes millénaires du Vaudois. Nous le renvoyons à l’annexe 34 pour plus de détails sur cette tradition régionale étrange. En été il n’y a rien de spécial à voir. En automne, l’aventurier attentif saura déceler parmi les hennissements des chevaux sauvages le chant de la bergeronnette cendrée. En hiver, s’il est chanceux et suffisamment discret, le voyeur expérimenté pourra observer en silence le spectacle rare d’un officier nazi sodomisant une cantatrice russe. Ponctuée de râles rauques et de trilles enchanteresses, la scène enivrante nous réconcilie avec le miracle de la vie.
Ensuite, reprendre le périphérique jusqu’à l’A12. Péage de 43 euros. Bistrot au kilomètre 284, avec un petit muscadet pas mal. Attention aux flics. »
(extrait de La France des randonneurs / Tome 1 : Champagne-Ardenne et autres).
Le verdict était sans appel. Reconnu coupable de harcèlement sexuel pendant plus de dix ans sur la personne consentante et multi-orgasmante de son épouse, Monsieur Albert était condamné à trois enfants, assorti d’une période de sûreté de vingt ans.
En cas de récidive, une peine additionnelle était prévue, pouvant aller jusqu’à trois paires de jumeaux fermes.
Nos chairs ne pourriront qu’après la mort
Mais l’odeur l’odeur viendra d’abord
Il était berrichon elle était limousine
Il aimait ses nichons elle adorait sa pine
Puis les vers glissant en escouades sur nos corps
Des vers à l’intérieur grouillant bientôt
Elle le suçait divinement
Il la léchait avidement
Les vers et très vite les larves
Elle jouissait à cheval sur lui lui en elle
C’était sauvage et naturel
La vie des vers la vie des larves
La vie ! La vie ! La vie !