Le Pape prit alors une décision courageuse qui stupéfia le monde et qui lui valut d’être accusé de trahison par les fractions intégristes de son propre camp. Il savait cependant qu’il pouvait compter sur le soutien de la majeure partie des instances dirigeantes internationales. On vit jusqu’à la Présidente de la FIFA, Ségolène Royal, saluer « cette décision courageuse et exemplaire, qui illustre de façon éclatante les deux principes qui nous permettront de sauver notre planète : le principe de solidarité et celui de développement durable. Le Pape nous montre la voie. Et le monde du football le soutient dans son combat. »
Car c’était un véritable combat qu’avait mené Sa Sainteté pour imposer à ses cardinaux l’autorisation et l’encouragement au mariage et à la copulation pour les curés catholiques. Ces derniers n’étaient certes autorisés à se marier qu’avec des nonnes et le coït hors mariage restait sévèrement condamné mais on savait qu’il serait très difficile d’exercer un contrôle strict. De même, on se doutait bien que certains feraient usage du préservatif, toujours interdit par le Pape.
Malgré ces menaces qui pouvaient mettre en péril l’intégrité du programme de « reconquête catholique par la reproduction naturelle », la suite des événements donna raison au Pape. Au bout d’un an, les premiers résultats dépassaient largement les projections les plus optimistes. Certes, on constata des dérapages ici ou là. La Vendée, notamment, connut de nombreux cas de grossesses suspectes parmi les femmes de notables mais les curés se reproduisaient, c’était le principal. « L’Église catholique reprend du poil de la bite » titrait Libération.
Les gauchistes avaient beau jeu de moquer la politique du Pape. Aujourd’hui, on sait bien que c’est grâce à ce Pape visionnaire que fut sauvée l’espèce des bouffe-curés. N’oublions pas que, faute de curés, cette espèce était menacée d’extinction totale.