Que la réalité soit cet incommensurable mystère qui ne nous laisse que le choix d’en être et que la seule façon pour nous d’appréhender cet insaisissable soit par contribution de la conscience, voilà qui explique cette prolifération de pages, écrans, toiles, tableaux, tablettes et miroirs, toutes ces limites portatives dont la principale vertu est de nous pourvoir en échos, reflets, réponses et claques.
Car qui se risquerait à lancer sa conscience à l’assaut de la réalité sans la garantie préalable qu’elle trouvera où rebondir pour lui revenir ?