Que l’exercice du pouvoir est une école d’humilité, c’est ce que nous enseignent ces procès où des anciens ministres sont sommés d’expliquer les malversations, détournements de fonds et autres abus de biens sociaux auxquels ils se sont livrés dans l’exercice de leurs fonctions. En effet, ces personnes dont le discours avant d’arriver au pouvoir tenait en deux mots : « JE SAIS » (car alors ils savaient comment faire baisser le chômage, l’insécurité et les impôts, et savaient comment redresser le pays, les salaires et le moral des citoyens), ces personnes, aujourd’hui interrogées sur leurs curieuses méthodes de gestion, avouent en toute humilité : « JE NE SAVAIS RIEN ».