« Il fallait faire différemment. » (D. Masoni)
(10/12)
La violence du choc fut telle que les lances se rompirent et que les deux combattants vidèrent leurs arçons. La lutte continua au sol, à l’épée. On ignore tout des raisons qui poussèrent deux chevaliers réputés pour leur galanterie et leurs bonnes manières à se jeter dans un duel à mort. Toutefois, ce genre d’événement étant fréquent à l’époque, on laissa faire.
Il fallut attendre le début du vingt-et-unième siècle pour que le gouvernement s’attelât à la lourde tâche de la réforme du régime des retraites. Las ! Accueillie dans un concert de louanges, la réforme ne produisit pas les effets escomptés. La faute à une administration peu encline à sortir de sa routine. Le rapport de la Cour de comptes était un véritable pavé dans la mare.
C’est dans ce climat particulièrement délétère que je fus embauchée comme employée de bureau au 27 rue de la Glacière, dans le treizième arrondissement. Mon travail consistait à corriger les épreuves du dernier ouvrage d’Alain Rey, un authentique brûlot chuchotait-on dans les couloirs. Je réajustai mes bas et me mis au travail.