Il a fait connaissance avec Éric Chevillard, samedi dernier. Le courant est passé tout de suite. Une véritable complicité. Il n’aurait aucune raison de s’en cacher. Chevillard ? Oui, ils se connaissent, bien sûr. Soudainement, la littérature emplit son emploi du temps. Samedi dernier ? Ah, non, il était avec Chevillard… Les mots, voilà ce qui compte pour lui. Il souligne le trait : les mots, c’est ce qui compte, pas les chiffres. Du coup, son dialogue avec l’écrivain envahit ses conversations. L’autre jour, Chevillard lui confiait que… C’est d’ailleurs ce qu’il a expliqué à Chevillard… Figurez-vous qu’il a eu l’occasion d’évoquer ce thème avec Chevillard… Mais il voit bien que ses proches se lassent. Tant pis. Il faut laisser reposer.
Le temps fait son œuvre ; et les agendas sont tellement chargés. Leurs activités respectives les ont éloignés dernièrement. Ils se sont croisés en octobre, rapidement, entre deux séances de signatures. Depuis, non. Non plus, mais Éric n’est pas du genre à envoyer ses propres livres comme cadeau de Noël. Il a raison, d’ailleurs.
Il faut bien l’avouer, ils se sont un peu perdus de vue. Divorce de leurs pensées ? Le mot est un peu fort, disons que chacun suit son chemin. Et puis, il a pris du recul sur beaucoup de choses. Cela ne remet pas en cause le passé, au contraire ! Cela reste une belle aventure.
Il y avait si longtemps maintenant. C’était une autre époque… Quelle effervescence, alors ! Un bouillonnement comme on n’en avait plus vu dans la blogosphère francophone. Chaque jour apportait son lot de trouvailles, de ruptures, de révolutions ! Pour lui et des types comme Chevillard, c’était un formidable terrain d’expérimentations, l’âge d’or du blog. Chevillard ? Papy avait connu Éric Chevillard ? Il lui avait parlé en vrai ? Bien sûr ! Durant une séance de dédicaces sur livres en papier, à Mexico, le 24 octobre 2015, entre 13h07 et 13h09.