Il restait bien quelques curés de campagne mais leur chair était coriace et ils dégageaient une odeur très forte. Même affamés, les bouffe-curés s’en détournaient et préféraient se rabattre sur les Témoins de Jéhovah, proies faciles. Mais, pauvre en protéines, ce régime ne convenait pas aux mâles en âge de se reproduire et menaçait l’espèce de dégénérescence.
Les associations de protection de l’environnement organisèrent alors des lâchers de curés sud-américains. Riche en cocaïne, cette nourriture donnait un surcroît d’énergie aux bouffe-curés à l’approche de la période de rut. On espérait ainsi favoriser l’appariement et la copulation avec les bouffe-nones.
On peinait cependant à trouver des enfants de chœur pour nourrir les bouffe-curetons.